Les élections ne sont pas seulement une affaire de programmes et de débats. Les superstitions ont souvent leur mot à dire. Explorons les rituels incroyables et surprenants des candidats, ainsi que leur impact sur le vote et le déroulement des élections en France.

Rituels et croyances des candidats : entre porte-bonheur et traditions secrètes

En politique, certains candidats ne laissent rien au hasard, y compris les superstitions. Entre porte-bonheur et rituels étranges, ces croyances peuvent parfois jouer un rôle crucial dans la préparation des campagnes électorales. Par exemple, Georges Clemenceau, surnommé le « Tigre », refusait systématiquement d’entrer dans une pièce du pied gauche. On raconte aussi que François Mitterrand portait toujours une montre « porte-chance » lors de ses meetings décisifs.

Voici quelques exemples de rituels connus :

• Jacques Chirac : avant chaque grand débat, il consultait un astrologue.
• Nicolas Sarkozy : il avait pour habitude de toucher un talisman avant de monter sur scène.
• Valéry Giscard d’Estaing : portait toujours un costume bleu marine, qu’il croyait propice à la victoire.

Ces rituels semblent anodins, mais beaucoup de candidats y attachent une importance capitale. Nous pensons qu’ils révèlent aussi une part d’humanité et de vulnérabilité chez ces figures puissantes.

Élections historiques influencées par la superstition : faits divers et anecdotes

La superstition a marqué plusieurs échéances électorales notables en France. Un des plus célèbres épisodes est celui de l’élection de 1848. À l’époque, Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, aurait porté un médaillon en forme de croix donné par sa mère et attribuait sa victoire à ce porte-bonheur.

En 1981, lors de la célèbre élection présidentielle qui porta François Mitterrand à l’Élysée, son entourage croit dur comme fer à l’influence de ses « septarques », un petit groupe d’amis intimes et superstitieux. Ces anecdotes bien que subjectives, montrent combien la superstition a pu influencer les campagnes et leurs résultats.

Influence sur le vote : quand les électeurs et les candidats croient aux signes

Les superstitions n’impactent pas seulement les candidats; elles influencent également les électeurs. De nombreux Français, surtout les plus âgés, consultent régulièrement horoscopes et voyants pour prédire l’issue des élections. Durant la présidentielle de 2012, près de 15% des électeurs déclarent avoir été influencés par des « signes » ou des « pressentiments ».

Ce phénomène met en lumière la part irrationnelle du processus électoral. Nous pensons qu’il serait intéressant pour les politologues et sociologues de se pencher davantage sur cette dimension symbolique et émotionnelle des élections, souvent sous-estimée mais pourtant bien réelle.

Les superstitions montrent comment les croyances personnelles peuvent influencer des décisions cruciales. Nous estimons que ce sujet, bien que surprenant, mérite une attention particulière pour comprendre pleinement le fonctionnement de nos processus électoraux.

Les superstitions et les croyances ont investi le domaine politique, influençant aussi bien les stratégies des candidats que les choix des électeurs. Bien que souvent ignorées ou ridiculisées, elles font partie intégrante de notre histoire électorale et continuent de susciter intérêt et curiosité.