Le rôle complexe de l’Europe dans l’échiquier politique mondial.
Lorsqu’on parle de démocratie, l’Europe est souvent considérée comme un modèle. Cependant, nous ne devons pas omettre son silence, parfois pesant, face à la survie des démocraties non-occidentales. Pas de jugement ici, juste une observation et peut-être la nécessité d’un dialogue.
Les démocraties non-occidentales : entre marginalisation et résilience.
Il apparaît souvent que les démocraties non-occidentales sont marginalisées. Leur marginalisation peut être le résultat de diverses contraintes dont l’instabilité politique, les conflits internes, ou la pression des régimes autoritaires. Malgré tout, leur résilience est à applaudir. Certains pays comme l’Inde, Taïwan ou le Botswana s’affirment comme des démocraties robustes, résistant tout à la fois à la corruption, aux conflits et aux ingérences étrangères. Nous ne pouvons que saluer l’effort et l’engagement de ces nations.
L’alliance discrète : la nécessité d’un dialogue entre l’Europe et les démocraties non-occidentales.
Ne serions-nous pas plus forts si, au-delà de leurs différences culturelles et géographiques, les démocraties du monde entier s’alliaient ? La survie de ces régimes repose également sur une communication forte avec leurs homologues européens. Une communication qui doit aller au-delà du simple discours diplomate pour créer une véritable alliance.
En tant que professionnel de la politique, je crois fermement que l’Europe doit prendre des mesures pour soutenir ces démocraties. Pas seulement avec des discussions au sommet, mais aussi avec des actions sur le terrain. C’est particulièrement crucial à une époque où les démocraties non-occidentales font face à une pression croissante de la part de régimes autoritaires.
De même, les pays européens doivent revoir leur politique étrangère avec une plus grande ouverture à ces pays démocratiques. Il ne suffit pas de soutenir ces nations par des mots, des accords commerciaux ou des aides financières. Il faut également soutenir ces pays en défendant leurs intérêts et en veillant à faire respecter les valeurs démocratiques.
Sans négliger le rôle des Etats-Unis, principal acteur mondial, il est essentiel que l’Europe participe activement au renforcement de la démocratie à travers le monde. Se complaire dans le silence n’est plus une option, d’autant plus que ces pays démocratiques non-occidentaux font preuve d’une résilience et d’une volonté ferme de tenir bon face aux adversités.